«Quelle est la fin de tout ? la vie, ou bien la tombe ?
Est-ce l’onde où l’on flotte ? est-ce l’onde où l’on tombe ?
De tant de pas croisés quel est le but lointain ?
Le berceau contient-il l’homme ou bien le destin ?
Sommes-nous ici-bas, dans nos maux, dans nos joies,
Des rois prédestinés ou de fatales proies ?
O Seigneur, dites-nous, dites-nous, ô Dieu fort,
Si vous n’avez créé l’homme que pour le sort ?
Si déjà le calvaire est caché dans le crèche
Et si les nids soyeux, dorés par l´aube fraîche,
Où la plume naissante éclôt parmi des fleurs,
Sont faits pour les oiseaux ou pour les oiseleurs ?»
Victor Hugo
24 de Março de 1837
Est-ce l’onde où l’on flotte ? est-ce l’onde où l’on tombe ?
De tant de pas croisés quel est le but lointain ?
Le berceau contient-il l’homme ou bien le destin ?
Sommes-nous ici-bas, dans nos maux, dans nos joies,
Des rois prédestinés ou de fatales proies ?
O Seigneur, dites-nous, dites-nous, ô Dieu fort,
Si vous n’avez créé l’homme que pour le sort ?
Si déjà le calvaire est caché dans le crèche
Et si les nids soyeux, dorés par l´aube fraîche,
Où la plume naissante éclôt parmi des fleurs,
Sont faits pour les oiseaux ou pour les oiseleurs ?»
Victor Hugo
24 de Março de 1837
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